Le Président de la Banque Mondiale a annoncé ce 11 décembre en Tanzanie, un investissement d’une enveloppe de cinq milliards de dollars pour que 100 millions d’africains en plus, aient accès à l’électricité d’ici 2030.

À travers l’Association internationale de développement (IDA), consacrée aux pays les plus pauvres, la Banque Mondiale veut investir ces fonds sous formes de dons ou de prêts à des taux très favorables, pour le développement de l’électricité sur le continent africain.
« Avec cinq milliards de dollars de l’IDA nous avons la mission de fournir de l’électricité fiable, peu chère et renouvelable à 100 millions de personnes avant 2030 », a martelé Monsieur Ajay Banga, Président de cette organisation.
Le Rwanda, São-Tomé-et-Principe, la Somalie et la Tanzanie sont actuellement considérés comme les pays africains les plus avancés dans le domaine. C’est à ce titre qu’ils ont été choisis par l’institution comme les quatre premiers pays qui bénéficieront de cette enveloppe. Six projets ont ainsi déjà été approuvés à cet effet pour une somme d’environ un milliard de dollars. Ces financements sont dédiés aux infrastructures notamment la construction, la rénovation de lignes électriques, et le développement de sources d’énergie renouvelables, dans les zones se situant en dehors des réseaux centraux. Le reste de la somme, soit près de trois
milliards de dollars, doit encore être réuni lors de la prochaine levée de fonds de l’IDA, pour à terme soutenir 20 pays.
Le Président de la Banque Mondiale veut étendre les réseaux électriques en Afrique pour faire reculer la pauvreté, en favorisant le développement du commerce, l’agriculture, mais également améliorer la sécurité alimentaire et les systèmes de santé.
Toutefois ce financement n’est pas pérenne, alerte le Président de l’institution. Il assure qu’il faut plus de fonds, mais également réformer le système pour aller plus vite et plus efficacement.