Dans la nuit du 24 au 25 Juillet, un groupe armé a attaqué le parc national W du Bénin, tuant sept membres des forces de sécurité béninoises ainsi que cinq gardes forestiers.
L’attaque a eu lieu près de la rivière Mékrou, dans le parc W, une zone qui traverse les frontières du Burkina Faso et du Niger. Cette attaque est la plus récente d’une série croissante de violences perpétrées par des djihadistes venus du Sahel, une région en conflit située au sud du Sahara, qui se propagent maintenant en Afrique de l’Ouest et ciblent des États côtiers tels que le Bénin. L’identification précise du groupe djihadiste ayant perpétré l’attaque dans le parc W demeure indéterminée. Des militants venus du Burkina Faso et du Niger, deux pays voisins en proie à des conflits, se sont installés récemment dans cette zone protégée, ce qui soulève des préoccupations quant à son éventuelle utilisation comme base pour des infiltrations dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. Le groupe JNIM, affilié à Al-Qaïda, a été particulièrement actif au Sahel et, plus récemment, dans les États côtiers d’Afrique de l’Ouest comme le Bénin et le Togo.
Alors que l’on croyait qu’ils se déplaçaient vers les États côtiers pour se réfugier, se réapprovisionner et préparer de nouvelles attaques contre les gouvernements du Sahel, les combattants ont désormais commencé à s’en prendre aux communautés et aux forces de sécurité, ce qui indique un renforcement du terrorisme.
