Les conditions d’exécution optimale du budget de l’année en cours ont été présentées aux responsables des services centraux et déconcentrés du Ministère de la Santé Publique, le 30 janvier 2025, à la faveur de la cérémonie de lancement dudit budget.
Lors de la cérémonie, les difficultés liées à l’exécution du budget 2024 ont été examinées. Ce sont entre autres : les problèmes inhérents à l’appropriation des procédures, la faible maîtrise du processus d’exécution des transferts/subventions d’investissements par les structures bénéficiaires, l’abandon de certains chantiers, les difficultés de remontées des données, la forte présence des projets non budgétisés à la base, la non adéquation de la documentation liée à la passation des marchés, etc. Ces nombreuses difficultés n’ont pas permis au Minsanté de dépasser le taux d’exécution évalué à 71% à la date du 26 décembre 2024.
Outre les propositions de solutions faites pour remédier à chacune des difficultés répertoriées, les innovations contenues dans Loi des finances 2025 ont été revisitées. Il y parait par exemple des exonérations fiscales concernant les produits de santé, des rabattements pour des services de certaines structures de santé, etc.
Au passage, il a été précisé que « La priorité pour le Gouvernement concernant le secteur santé en 2025, est la poursuite du relèvement du plateau technique des structures hospitalières, pour améliorer la qualité des soins, et la veille sanitaire pour prévenir les épidémies et les pandémies« .
Pour l’atteinte des résultats escomptés, le Ministre de Santé Publique a rappelé les principes communs d’exécution du budget qui, sont accompagnés d’audits. Puis, il a exhorté ses collaborateurs a privilégier le dialogue et la discussion. « Nous n’avons pas à nous faire la concurrence, nous poursuivons les mêmes objectifs. Parlons nous, partageons les bonnes pratiques. faisons ce que nous savons faire le mieux, à savoir sauver les vies« .
