Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) a tenue une importante session dans la capitale économique le 26 Mars dernier, avec pour but de favoriser le dialogue, la sensibilisation et l’action dans le domaine des Droits le l’Homme.

Au programme une “Visite Académique » qui a vu la présence du Professeur Rémy NGOY, Président de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, et celle de M. Clément VOULE, Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association.
Cette visite a servi de plateforme pour des discussions approfondies sur les questions cruciales des droits humains en Afrique Centrale. Les experts internationaux présents ont offerts des perspectives et des recommandations sur les défis rencontrés par les défenseurs des droits humains dans la région. Les professionnels des médias ont été cordialement invités à participer à cet échange d’idées essentiel aux côtés des militants locaux des droits humains.

S’exprimant lors de la session et devant la presse, le Pr. Rémy NGOY a déclaré: « Les droits humains sont un domaine majeur de préoccupation en Afrique et avec l’instabilité politique dans certains pays africains, les cas de violations des droits humains deviennent alarmants ». Dans le but de lutter contre ceux-ci en ce qui concerne les abus des droits humains, il a ajouté: « le REDHAC travaille sans relâche pour veiller à ce que les droits humains soient préservés et cela commence par le respect de la constitution d’un pays car le changement des constitutions d’État est la principale cause de violation des droits humains, parce que cela conduit à l’instabilité politique au sein d’une nation ».
“Il est donc nécessaire de garantir que les manifestations pacifiques puissent avoir lieu et que, malgré tout, des élections transparentes ». Clément Nyaletsossi VOULE, Rapporteur spécial sur la liberté de réunion pacifique et d’association, a ajouté.
Dans le but de venir en aide aux défenseurs des droits humains menacés pour avoir défendu ce qui est juste, le REDHAC a entrepris la construction du Centre de Recherche et de Documentation sur les Droits Humains, qui servira de refuge aux militants des droits humains vulnérables, aux enfants et aux femmes.
Prévu d’être construit dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, précisément dans la ville de Tiko, le centre devrait coûter plus d’un milliard deux cents mille francs CFA. Après avoir procédé à la pose de la première pierre, le REDHAC a également lancé une campagne de collecte de fonds visant à obtenir une aide de la part de tous ceux qui souhaitent voir que les droits humains soient respectés et non plus bafoués.
La création de ce centre souligne l’engagement du REDHAC à promouvoir et à protéger les droits fondamentaux dans la sous-région et au-delà.
Les initiatives du REDHAC démontrent l’importance de la collaboration, de la sensibilisation et de l’action collective dans la promotion des droits humains dans la sous-région de l’Afrique centrale. Grâce à ces actions, les parties prenantes sont en mesure de conduire un changement significatif et de promouvoir une culture du respect de la dignité humaine et de l’égalité dans la sous-région et au-delà.