Des centaines d’élèves et d’enseignants ont participé à une initiative de plantation d’arbres à Limbé, dans la région du Sud-Ouest. Un projet porté par la ministre de l’Enseignement secondaire Nalova Lyonga, le samedi 6 avril 2024. Cette action visait à lutter contre le changement climatique et s’inscrivait dans la vision de la ministre pour un Cameroun vert et reboisé.
Plus de 300 arbres ont été plantés au lycée gouvernemental de Batoke et au lycée technique bilingue gouvernemental d’Isokolo, à Limbé. La ministre a souligné que la FENASSCO, en plus de promouvoir le sport, défend également la durabilité environnementale.
Cette initiative revêt une importance cruciale en raison de la contribution significative du Cameroun au bassin du Congo, qui abrite 20 % des forêts tropicales humides du monde, juste derrière l’Amazonie.
Malgré cette importance écologique, le pays a connu une perte significative de sa couverture verte au fil des années, avec une déforestation principalement due à des facteurs tels que l’extraction de bois de chauffage, l’exploitation forestière et l’expansion agricole.
En réponse à ce taux alarmant de déforestation, des organisations gouvernementales et non gouvernementales ont lancé des efforts de reboisement. Cependant, des défis persistent, notamment liés à la faible productivité du système agricole, à l’augmentation de la demande alimentaire et à l’expansion des zones cultivées, qui sont parmi les principales causes de la déforestation.
Des experts soulignent les effets néfastes de la déforestation, tels que l’érosion des terres agricoles, la désertification, la perte de biodiversité et le changement climatique. Ils plaident pour l’intégration de la gestion forestière dans le programme scolaire, mettant en avant l’importance de l’éducation environnementale. Bien qu’il existe quelques écoles forestières, l’accès à ces établissements reste limité, soulignant la nécessité d’une inclusion plus large de l’éducation environnementale dans le système éducatif camerounais.