Face à la résurgence de l’épidémie de Fièvre Jaune dans la région du Littoral, le ministère de la Santé du Cameroun a annoncé le lancement d’une campagne gratuite de vaccination de masse. Cette campagne vise à contrôler la propagation de la maladie et à renforcer l’immunité collective de la population.

Le Cameroun a connu une augmentation des cas positifs de la fièvre jaune depuis 2021, avec 45 cas en 2021, 41 en 2022 et 63 en 2023. Fin 2023, 26 des 200 districts sanitaires du pays étaient en situation épidémique, avec 35 cas confirmés et 5 décès, soit un taux de létalité de 14,3%, selon le Programme élargi de vaccination (PEV). En réponse à cette situation, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures préventives, notamment la lutte contre les vecteurs, la surveillance des points d’entrée et le renforcement de l’immunité collective par une vaccination massive à dose unique.
La campagne de vaccination débutera le 24 juillet et se terminera le 30 juillet 2024. Elle ciblera principalement les populations de la ville de Douala, y compris les quartiers de Bangue, Boko, Bonassama, Cité des Palmiers, Deido, Japoma, Logbaba, New-Bell et Nylon. Elle s’adresse aux enfants et aux adultes âgés de 9 à 60 ans, à l’exception des femmes enceintes, des femmes qui allaitent des enfants de moins de 9 ans et des personnes gravement malades.

Le Cameroun est classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un pays à haut risque pour la fièvre jaune. La maladie a continué de représenter un défi pour le pays, avec une augmentation des cas positifs depuis 2021. Ces données soulignent l’importance de la campagne de vaccination de masse pour contrôler la propagation de la maladie et protéger la santé publique.
Cette campagne de vaccination est une étape cruciale dans la lutte contre la fièvre jaune au Cameroun, et elle s’inscrit dans les efforts du gouvernement pour garantir la santé et le bien-être de la population.