CAMEROUN – HÉPATITES VIRALES : ALERTE ROUGE DANS LA RÉGION DU NORD

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La journée mondiale des hépatites virales qui s’est célébrée hier 28 juillet 2024 avec pour thème “ il est temps d’agir” a permis au centre Pasteur du Cameroun de révéler le taux de prévalence de l’hépatite B qui est de 12 % au niveau national, avec une disparité régionale montrant que les prévalences les plus élevées se trouvent dans le Nord du Cameroun où on a des prévalences de plus de 17 %.

Dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale des hépatites virales ,qui se célèbre chaque 28 juillet ,le centre pasteur du Cameroun a organisé une série d’activités ,rassemblant les professionnels de la santé pour chercher à élargir la sensibilisation contre les hépatites virales au Cameroun.

De ces activités,il ressort que la région du Nord est fortement touchée par l’hépatite B avec un taux de prévalence de plus de 17%. Les pratiques à risque, telles que les relations sexuelles non protégées, l’utilisation de matériel médical non stérilisé et les injections non sécurisées, facilitent la transmission des virus hépatiques. En Afrique subsaharienne, la co-infection VIH/VHB est courante, ce qui accélère la progression des maladies hépatiques. Les conditions de vie précaires, l’accès limité aux soins et une sensibilisation insuffisante aux maladies infectieuses aggravent la propagation des virus hépatiques. De plus, les infrastructures sanitaires moins développées dans ces zones restreignent l’accès aux diagnostics et aux traitements.

Pour lutter efficacement contre les co-infections virales hépatiques, il est crucial d’adopter des approches multisectorielles. Cela inclut l’amélioration de l’accès aux soins, le renforcement de la surveillance épidémiologique, et l’établissement de programmes de dépistage et de traitement. Il est également nécessaire de mener des campagnes d’information pour sensibiliser les populations aux risques liés aux infections virales hépatiques et aux méthodes de prévention. La vaccination contre l’hépatite B demeure l’une des mesures préventives les plus efficaces. Le dépistage et le traitement des personnes infectées sont essentiels pour éviter les complications et limiter la transmission. Par ailleurs, la recherche doit continuer à progresser pour développer de nouveaux outils de diagnostic et de traitement. La co-infection par les virus hépatiques représente un défi majeur pour la santé publique au Cameroun, nécessitant un renforcement des systèmes de santé, une meilleure sensibilisation des populations, et la mise en œuvre de stratégies de prévention et de traitement adaptées.

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