La saga entourant la domiciliation des matchs des Lions Indomptables semble toucher à sa fin. La Fédération camerounaise de Football (Fecafoot), a enfin trouvé un terrain d’entente avec les différentes parties prenantes, y compris le Ministère des Sports (Minsep) et l’Office National des Infrastructures Sportives (Onies).
Pour la rencontre cruciale des éliminatoires de la CAN 2025 contre le Kenya, prévue le 11 octobre 2024, la Confédération Africaine de Football (CAF) a officiellement validé le stade de Japoma à Douala. Ce choix marque non seulement une victoire tactique pour Eto’o, mais aussi une évolution notable dans la gestion du football camerounais.
Japoma : Le stade de la réconciliation
Le stade de Japoma, véritable joyau sportif situé à Douala, n’est pas seulement un lieu de rencontres footballistiques. Il symbolise désormais la réconciliation entre les différents acteurs du sport camerounais, après des mois de tensions autour du choix des stades. Les débats houleux qui avaient entouré la rencontre de septembre contre la Namibie, initialement prévue à Yaoundé mais délocalisée à Garoua, sont encore frais dans les mémoires. Cette fois-ci, la Fecafoot n’a rencontré aucune résistance, ni de la part du gouvernement, ni de l’Onies, ni même du sélectionneur national Marc Brys, qui a donné son accord pour Japoma.
Le rôle crucial de la CAF dans cette décision
La confirmation de la CAF concernant le choix de Japoma est une étape clé dans la préparation des Lions Indomptables. L’organisation de matchs internationaux est un processus complexe, où la conformité des infrastructures et la logistique sont des critères primordiaux. En validant le stade de Japoma, la CAF réaffirme la place de Douala comme une ville incontournable du football camerounais, capable d’accueillir des rencontres d’envergure.
Samuel Eto’o : Un leadership stratégique
Depuis son arrivée à la tête de la Fecafoot, Samuel Eto’o a toujours prôné un football décentralisé, où les grandes villes comme Douala jouent un rôle de premier plan dans l’organisation des matchs des Lions. En imposant Japoma pour la rencontre contre le Kenya, il montre une nouvelle fois sa capacité à naviguer dans les méandres politiques et institutionnels pour le bien de l’équipe nationale. Cette décision constitue la deuxième victoire de son mandat, après avoir réussi à faire jouer le Cameroun à Garoua contre la Namibie lors de la première journée des éliminatoires.
Un match crucial pour la qualification à la CAN 2025
Le match Cameroun-Kenya, au-delà de son importance symbolique, revêt un enjeu sportif majeur. Les Lions Indomptables, en pleine course pour la qualification à la CAN 2025, doivent impérativement remporter cette rencontre pour conforter leur place de leader dans le groupe. La performance attendue de Vincent Aboubakar et ses coéquipiers sous la direction de Marc Brys sera scrutée de près, alors que le Cameroun cherche à se qualifier pour une nouvelle édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
Le rendez-vous du 11 octobre à Japoma est donc plus qu’un simple match de football. C’est un symbole de la capacité de la Fecafoot et de son président à résoudre les conflits et à placer les Lions Indomptables dans les meilleures conditions pour briller sur la scène africaine. Avec un public acquis à leur cause, les Lions Indomptables auront à cœur de célébrer cette réconciliation en décrochant une victoire éclatante contre le Kenya, renforçant ainsi leurs chances de qualification pour la CAN 2025.