CAMEROUN: LE CACAO AUX COMMANDES

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C’est désormais officiel. Yaoundé sera le centre névralgique de la gouvernance mondiale du cacao du 7 au 10 avril. Le Cameroun, qui préside actuellement le Conseil International du Cacao, accueille la 111e session de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO). Une première qui place le pays sous les projecteurs d’un secteur stratégique.

Photo d’illustration (c)net

L’annonce a été faite vendredi dernier par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. À ses côtés, deux figures de poids : Aly Touré, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base, et Michel Arion, directeur exécutif de l’ICCO.

Cette session marque bien plus qu’un simple rendez-vous diplomatique. C’est le résultat d’un basculement. Alors que la présidence devait revenir à un pays asiatique, le contexte mondial a bousculé les règles du jeu. Pressions environnementales, transparence du marché, équité dans la chaîne de valeur : autant de sujets brûlants qui ont trouvé au Cameroun un leadership jugé pertinent.

Pour le ministre, cette reconnaissance est à mettre au crédit du président Paul Biya, pour sa politique constante en faveur des produits de rente, cacao et café en tête.

Pendant quatre jours, Yaoundé accueillera les débats techniques et stratégiques de l’ICCO. Commission consultative, comités économique, administratif et financier… Tout converge vers la plénière, où seront définies les grandes orientations de la filière à l’échelle mondiale.

Mais la stratégie ne se joue pas qu’en salle de conférence. En marge de cette session, la capitale vibrera au rythme de la 10e édition de FESTICACAO et FESTICOFFE, du 10 au 12 avril à l’Esplanade de l’Hôtel de Ville. Thème de l’année : « Cacao et café, l’excellence avec les jeunes ». Un signal fort : impliquer la jeunesse, valoriser le savoir-faire local et connecter la base aux enjeux globaux.

Deux événements, deux formats, un même objectif : faire de Yaoundé un carrefour entre expertise internationale et mobilisation populaire. Le cacao se discute, se défend et se fête. Et c’est le Cameroun qui donne le ton.

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