Le ministre de la communication René Emmanuel Sadi dénonce dans un communiqué signé le 18 juillet 2024 les écarts de langage de tout citoyen camerounais.
Le gouvernement, dans un communiqué daté du 18 juillet 2024 et signé par René Emmanuel Sadi, restreint ce que beaucoup considèrent comme la liberté d’expression. Le ministre souligne que la démocratie au Cameroun est intacte, citant la diversité des médias, des partis politiques et la liberté de ton comme preuves de sa vigueur
Le ministre de la communication, Emmanuel Sadi, a récemment établi les paramètres régissant la liberté d’expression au Cameroun, soulignant la nécessité d’un cadre légal garantissant à la fois la liberté d’expression et la responsabilité civique. Les directives émises visent à préserver l’intégrité nationale, à protéger contre la diffamation et à promouvoir un discours public respectueux des valeurs culturelles et sociales du pays. Ces mesures représentent une tentative de trouver un équilibre entre la liberté individuelle et les impératifs de sécurité nationale, soulevant des débats sur les limites de l’expression dans un contexte démocratique en évolution.
Cependant, « la liberté dont nous tirons fierté aujourd’hui plus qu’hier, ne saurait donner à quiconque, la latitude d’attenter aux institutions de la République, ni à l’honorabilité de celles et ceux qui les incarnent… », prévient-il et surtout en rappelant que le respect est dû au chef de l’Etat qui a « librement et majoritairement élus par ses concitoyens ».
Ainsi, « il est inacceptable que des compatriotes, fussent-ils des leaders de partis politiques ou d’opinion, usent de propos irrévérencieux, injurieux voire offensants à l’égard de celui qui préside légitimement et avec bonheur aux destinées du Cameroun ». a déclaré le ministre de la communication.