Ce 6 mars 2024, se tient à Yaoundé, au palais des congrès, le conclave ministériel panafricain visant à accélérer les progrès dans la lutte contre le paludisme dans les pays africains à forte charge de morbidité.
Cette conférence réunit les ministres de la Santé et des hauts fonctionnaires des onze pays d’Afrique les plus durement touchés par ce fléau, notamment le Cameroun, le Burkina Faso, le Ghana, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, la République démocratique du Congo (RDC), le Soudan et la Tanzanie, avec comme invité international l’Inde.
Selon les données de l’OMS, ces pays sont collectivement responsables de plus de 70 % de l’incidence mondiale du paludisme et de 73 % de la mortalité palustre mondiale. L’objectif de cette conférence ministérielle est de renforcer les engagements politiques et financiers en faveur d’une riposte accélérée contre le paludisme dans ces pays. Elle vise également à examiner les progrès et les défis à relever pour atteindre les cibles relatives au paludisme, à passer en revue les stratégies d’atténuation et le financement pour la lutte contre le paludisme, à convenir de plans de riposte efficaces ou d’une réduction accélérée de la mortalité palustre en Afrique. De plus, il est question d’établir une feuille de route en vue d’un engagement politique et sociétal accru, ainsi qu’un mécanisme de responsabilisation clairement défini.
En conclusion, il est attendu que les ministres de la Santé des pays concernés signent la « Déclaration de Yaoundé » sur le paludisme, un document dans lequel ils s’engagent à traduire l’engagement politique en actions et en ressources financières, lesquelles permettront « d’inverser les tendances de l’incidence des cas et de mettre fin aux décès imputables au paludisme ».
Cette conférence revêt une importance capitale dans la lutte contre le paludisme en Afrique, et elle démontre l’engagement des pays participants à unir leurs efforts pour combattre cette maladie dévastatrice.