CAMEROUN – PEOPLE : VANISTER PARLE DES SES MALTRAITANCES  

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Le chanteur camerounais a  fait de fortes révélations sur son enfance et les souffrances dont il a été victime. C’était ce samedi 27 avril lors de son  passage à l’émission télévisée Ktapult sur Sun TV

Lors de l’épisode de K-Tapul’t diffusé le samedi 27 avril 2024 sur Sun Plus TV, l’artiste Vanister a fait des révélations sur son changement d’identité, une décision orchestrée par sa famille après le décès de sa mère. Les raisons de ce changement n’ont pas été explicitées.

« Je suis Bassa, mais je ne parle pas la langue. Vanister Enama Fidèle,  ce n’est pas mon véritable nom. Après le décès de ma mère, on nous a refait les actes de naissance, je crois que c’était en 2003 alors que je suis né en 1995. Mon petit frère, celui qui me suit, qui s’appelle Germain, il s’appelait Ndjock Germain, on a changé son nom, on l’a appelé Mbida. Moi, on m’a appelé Enama Fidèle, parce que mes parents n’étaient plus là. Or le nom qu’ils m’avaient donné à ma naissance c’est Pagbe Jean de La vie», explique l’artiste.

Mais les révélations ne s’arrêtent pas là. Le chanteur a également abordé le sujet douloureux de la maltraitance qu’il a subie pendant son enfance. Il a courageusement partagé son histoire, décrivant les abus physiques et émotionnels infligés par ses propres oncles.

 « Je n’ai pas souvent l’habitude de le dire. J’ai été extrêmement mal…traité quand j’étais petit. J’ai été bas…tonné toute une nuit et puis ligoté à une chaise par mes propres oncles. J’ai été souvent frappé à sang […]. Je fuguais beaucoup parce que j’avais peur de la bastonnade. Quand mes oncles nous frappaient, c’était avec la dernière énergie », poursuit-il.

Ces révélations ont suscité une onde de choc parmi les téléspectateurs, mettant en lumière les sombres réalités que certaines personnes doivent affronter dans leur propre famille.

En raison de son éloquence et de ses chansons à message, il se décrit comme un fervent amateur de littérature.

« Je lisais beaucoup. Je n’écoute que des chansons à texte. Tous les artistes que j’écoute ne sont que des paroliers, comme : Francis Cabrel, Donny Elwood, Lokua Kanza, Ottou Marcelin, JB Mpiana… voilà un peu les artistes à texte que j’écoute », a-t-il mentionné.

Cette émission a été un moment de vérité et de courage pour le chanteur, qui a trouvé le courage de partager son histoire avec le monde. Son témoignage révèle la force de résilience humaine face à l’adversité et souligne l’importance de briser le silence sur les traumatismes et les injustices. En partageant son histoire, le chanteur espère inspirer d’autres personnes à surmonter leurs propres défis et à chercher de l’aide lorsque cela est nécessaire.

En fin de compte, cette émission a été bien plus qu’une simple performance musicale. Elle a été une occasion de sensibiliser le public sur les questions de manipulation d’identité et de maltraitance, et de rappeler à tous que personne ne devrait jamais avoir à souffrir en silence.

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