L’école nationale d’administration locale (NASLA) prévoit de lancer une formation spéciale pour la police municipale, dès juillet 2024.

Cette initiative vise à renforcer les capacités de la police locale dans plus de soixante communes, conformément aux normes et règlements établis. Le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, a annoncé cette nouvelle suite à une réunion stratégique tenue à l’École nationale d’administration locale (NASLA), le 6 juin 2024 à Buea.
Le Directeur général de la NASLA, Tanyitiku E. Bayee, a précisé que la formation du corps municipal commencera par les conseils dont les délibérations auront été approuvées par le ministre, soulignant que le processus sera séquentiel. Il a expliqué que des démarches préparatoires ont été franchies, les programmes de formation ont été élaborés et adoptés, les formateurs ont été contactés, et le site où les stagiaires seront logés est en discussion avec les autorités compétentes.
Il est important de noter que la police municipale ne se substitue pas aux forces de maintien de l’ordre, ni ne leur équivaut. Conformément à l’article 30 alinéa 2 et l’article 31 alinéa 3 du décret n°2022/354 du 09 août 2022 fixant les modalités d’exercice de la police municipale, la police municipale ne peut réprimer, contraindre ou faire usage de la force coercitive. En outre, l’agent de police municipale ne peut porter une arme, encore moins en faire usage, et tout usage de la force entraîne automatiquement des sanctions disciplinaires et des poursuites judiciaires.

Cette structuration de la police municipale vise à renforcer la distinction entre l’État central/national et les collectivités territoriales, soulignant la capacité exclusive de l’État à user de la force. Ainsi, l’État prend des précautions pour éviter tout amalgame, même lorsque deux entités se retrouvent être revendiquées du même nom (police).
il est très important qu’ils portent les grades