Le traditionnel lancement officiel du budget de l’État pour l’année 2025, présidé par Louis Paul Motaze, ministre des Finances, s’est tenu les 15 et 16 janvier 2025 à Buea, capitale de la région du Sud-Ouest. Comme de coutume, les différentes circonscriptions du pays ont également organisé des cérémonies secondaires représentatives de cet événement principal. À Douala, précisément au service du gouverneur à Bonanjo, l’heure était aux découvertes et à l’analyse approfondie des nouvelles orientations économiques pour l’année.

( Bonanjo)
Pendant ces deux jours de travaux intensifs, les participants, notamment les maires des communes de Douala, des responsables de l’État et des particuliers, ont concentré leurs échanges sur un point crucial : la mise en œuvre du Plan Stratégique de Réformes de la Gestion des Finances Publiques (PSRGFP) 2024-2027.
Il en ressort que les défis prioritaires pour l’exercice budgétaire 2025 incluent :La poursuite des grands projets d’investissement.L’amélioration de l’offre énergétique destinée aux industries.
La mise en œuvre du plan intégré d’import substitution agro-pastoral et halieutique.La poursuite des projets du programme d’impulsion initiale. La mise en œuvre de la couverture santé universelle. Le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation.La vigilance sécuritaire sur l’ensemble du territoire.
La mise en œuvre du plan présidentiel de reconstruction des régions affectées par les crises sécuritaires, particulièrement le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Extrême-Nord.Le budget de l’État pour l’année 2025 s’élève à 7 317,7 milliards de FCFA, répartis en 7 250,8 milliards de FCFA pour le budget général et 66,9 milliards de FCFA pour les 11 Comptes d’Affectation Spéciale (CAS).
Les recettes propres de l’État sont estimées à 5 457,7 milliards de FCFA, dont 734,8 milliards de FCFA provenant des ressources pétrolières et gazières.Les recettes issues des impôts et taxes représentent 3 217,8 milliards de FCFA.
Enfin, pour Louis Paul Motaze, la réussite des programmes de développement socio-économique repose sur l’engagement de tous les acteurs budgétaires à œuvrer pour la paix, la stabilité et la sécurité du Cameroun.