CAMEROUN: SUIVI DES CHANTIERS ROUTIERS

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Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, entame une visite de travail du 1er au 3 avril 2025 dans les régions du Centre et de l’Est. Il sera accompagné du Secrétaire d’État chargé des Routes, Armand Ndjodom, afin d’évaluer l’état d’avancement des projets en cours et de s’assurer de leur bonne exécution.

Emmanuel Nganou Djoumessi (c) net

Au programme de cette tournée, une inspection approfondie des travaux d’entretien confortatifs en cours sur la Nationale 10, section Ahala-Ayos-Bonis, ainsi que sur la Nationale 1, section Bertoua-Mandjou-Ndokayo-Garoua Boulai. Ces visites permettront également d’évaluer le calendrier d’achèvement des ponts métalliques Acrow en construction sur les rivières Mama et Banguè, dans la région de l’Est.

Selon le ministère des Travaux publics, cette mission vise à apprécier les avancées des travaux d’entretien sur la Nationale 10, qui affichent un taux de progression de 12,28 %. Cette descente sur le terrain sera également l’occasion pour Emmanuel Nganou Djoumessi de formuler des recommandations à l’entreprise en charge du projet, GROUPE SOMAF, afin d’améliorer son rendement. Concernant la Nationale 1, le ministre évaluera la mobilisation des équipes et les travaux préparatoires sur un tronçon de 256 km reliant Bertoua à Garoua Boulai.

Les chantiers d’entretien, démarrés fin 2024 pour la Nationale 10 et en mars 2025 pour la Nationale 1, jouent un rôle clé dans l’amélioration du service routier et la sécurité des usagers. Dans le département de la Kadey, région de l’Est, la visite permettra d’examiner le pont en structure métallique Acrow sur la rivière Mama, dont l’avancement atteint 90,56 % pour une longueur de 39,478 mètres. En revanche, le pont sur la rivière Banguè, dans la Boumba-et-Ngoko, affiche un taux d’exécution de 23,65 %. Le ministre compte identifier et lever les contraintes freinant l’évolution des travaux.

La construction de ces infrastructures s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer le réseau routier national en supprimant les points de rupture de trafic, favorisant ainsi la mobilité des personnes et des marchandises sur tout le territoire camerounais.

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