L’Association internationale de la presse sportive a condamné le comportement « déplorable » des journalistes ivoiriens, sénégalais, marocains et guinéens ce 31 janvier après plusieurs incidents, notamment des bagarres et des célébrations dans les tribunes, lors des phases de poules et les huitièmes de la CAN 2023.
« Être journaliste signifie se comporter correctement et faire preuve de retenue. Certains comportements sont tout simplement indignes d’une profession aussi noble que le journalisme », a déclaré le secrétaire général de l’AIPS Misa Sise dans un communiqué rendu mercredi sur RMC Sport.
De nombreux journalistes accrédités couvrant cette édition de la Coupe d’Afrique ont été sévèrement censurés et relevés. Pour cause, l’AIPS pointe du doigt des comportements incommodants et partiels constatés chez ces derniers.
Il s’agit entre autres des journalistes ivoiriens, senegalais, marocains, sud africains, et Bissau-guinéens. 4 journalistes bissau-guinéens ont été filmé portant le maillot de leur équipe nationale pendant leur couverture. Ils l’ont soutenue bruyamment pendant les matchs contre la Guinée équatoriale, célébrant à haute voix les buts marqués et enfin la victoire.
De leur côté, trois journalistes ivoiriens accrédités ont été filmé en train de danser torse nu après la victoire de la côte d’ivoire aux tirs au but contre le Sénégal, a la 3 journée des huitièmes de finale. 2 journalistes marocains disputant autour du score des différentes rencontres de leur équipe ont également été signalées. Plusieurs journalistes guinéens et sénégalais avant le match de groupe de leurs nations, se sont livrés à des paris sur les scores. Ils ont également fait éclater leur colère et frustration quand l’issue des rencontres n’était pas à leur convenance. Le même scénario s’est répété chez les sud-africains pendant le match de leurs équipes mardi 30 janvier.
« Entre batailles rangées, attaques, invectives, c’est un spectacle affligeant que certains confrères livrent au monde depuis le début de la CAN 2023 », les espaces de travail des médias (galerie de presse, zone mixte, salle de conférence) ont été transformés en ring de boxe, voire simplement transformés en piste de danse ou en zone de spectacle accueillie par les détenteurs de badges médias a écrit ce jeudi 1er Février le président de l’AIPS Gianni Merlot sur sa page twitter.
L’association a suspendu les contrevenants et appelé les associations nationales membres a envoyé de nouveaux remplaçants porté sur l’éthique et la déontologie journalistique. L’AIPS a également invité les associations nationales à travailler davantage sur « la formation et le renforcement des capacités » des journalistes en ce qui concerne leur couverture des événements sportifs.
