CÔTE D’IVOIRE : L’ATTIÉKÉ RECONNU PAR L’UNESCO

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Le plat emblématique ivoirien, a été inscrit au patrimoine immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), au cours d’une concertation le 4 décembre du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni à Asunción, au Paraguay.

Tweet de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)

C’est une nouvelle qui a enchanté la presse africaine et peuple ivoirien. Pour la première fois, un plat du Sud du pays est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Après le Thiéboudiène du Sénégal, et plusieurs autres plats africains, c’est au tour de l’attiéké d’être reconnu par l’UNESCO.

 » L’attiéké est un plat à base de tubercules de manioc cuits à la vapeur. Produit par les peuples lagunaires de Côte d’Ivoire, ce plat implique la culture et la récolte des tubercules de manioc, leur broyage et leur mélange avec du manioc fermenté pour préparer la semoule, et la cuisson à la vapeur de la semoule pour préparer le plat « , décrit l’UNESCO sur son site internet.

Une garantie de prospérité financière

Aussi, la reconnaissance de l’Attiéké sur le plan mondial joue un rôle majeur dans l’autonomisation financière des femmes en Côte d’Ivoire. En effet, ce sont principalement elles qui perpétuent cette tradition culinaire. Leur expertise dans la fabrication de l’Attiéké leur permet non seulement de générer des revenus, mais aussi d’affirmer leur place dans la société.

En plus de son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco, l’attiéké bénéficie également du statut de « marque collective ». Concrètement, seule la semoule de manioc fermentée produite en Côte d’Ivoire peut être commercialisée sous le nom d’« attiéké ».

Cette spécialité dépasse les frontières. En effet, dans le quartier d’Abobo Akeikoi, l’entreprise Cotravi expédie chaque année une quarantaine de tonnes d’attiéké déshydraté vers l’Europe et les États-Unis.

Avant l’attiéké, la musique des trompes traversières de la communauté Tagbana (centre-nord), les pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés Sénoufo (nord) et le Zaouli, musique et danse populaires des communautés Gouro (centre-ouest), avaient été inscrits ces dernières années au patrimoine mondial de l’UESCO.

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