Après avoir conquis le marché mondial du cacao, la Côte d’Ivoire met désormais un accent particulier sur le coton, surnommé « l’or blanc », pour dynamiser son économie et diversifier ses sources de revenus. Ce pari stratégique, porté par le ministère de l’Agriculture, vise à renforcer l’agriculture et à assurer une prospérité durable.
Lors des récentes Journées Nationales des Producteurs de Coton et d’Anacarde à Abidjan, les acteurs de la filière ont souligné l’importance d’une valorisation durable du coton, avec un focus sur l’innovation et la qualité. En 2021, la filière coton a représenté 7 % des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire et contribué à 1,7 % du PIB national. Ces chiffres ne cessent de croître, avec plus de 3,5 millions de personnes directement impliquées dans cette culture, principalement dans les zones rurales.
L’entreprise Ivoire Coton, acteur clé du secteur, a été honorée lors de cet événement pour ses résultats exceptionnels, remportant plusieurs prix. Le ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué ces succès, soulignant l’engagement du pays à bâtir une agriculture moderne, durable et inclusive.
L’essor de la filière coton, combiné à un modèle de production éthique et éco-responsable, est vu comme un levier puissant pour l’avenir économique de la Côte d’Ivoire. L’ambition du pays est claire : faire du coton un pilier stratégique de son développement tout en offrant des opportunités à ses producteurs.
Ainsi, l’ »or blanc » n’est plus seulement un produit agricole, mais un vecteur de transformation socio-économique, prêt à rivaliser avec d’autres industries phares du pays.
