En 2024, le Fonds monétaire international (FMI) a publié son classement des économies de la zone CFA, mettant en lumière les performances économiques des pays membres. Selon ces données, la Côte d’Ivoire conserve sa place de leader, tandis que le Cameroun se positionne solidement à la deuxième place, confirmant son rôle central dans l’espace économique ouest et centrafricain.
Côte d’Ivoire en tête, le Cameroun en progression
Avec un produit intérieur brut (PIB) estimé à 86,91 milliards de dollars, la Côte d’Ivoire domine le classement grâce à une économie en croissance soutenue, portée par des investissements dans les infrastructures, l’agriculture et les services. Le Cameroun, quant à lui, affiche un PIB de 53,20 milliards de dollars, ce qui le place en deuxième position. Ce résultat s’explique par la diversification de son économie, combinant agriculture, industrie et services, ainsi qu’une relative stabilité institutionnelle.
Les autres pays du top 5
Le Sénégal se classe troisième avec un PIB de 35,45 milliards de dollars, bénéficiant d’une croissance tirée par les secteurs des télécommunications, de la finance et du pétrole. En quatrième position, le Burkina Faso (21,90 milliards USD) dépasse pour la première fois le Mali (21,66 milliards USD), une évolution marquante attribuée à une résilience économique malgré un contexte sécuritaire difficile.Classement complet des économies de la zone CFA en 2024 :1. Côte d’Ivoire – 86,91 milliards USD2. Cameroun – 53,20 milliards USD3. Sénégal – 35,45 milliards USD4. Burkina Faso – 21,90 milliards USD5. Mali – 21,66 milliards USD6. Bénin – 21,37 milliards USD7. Gabon – 21,01 milliards USD8. Niger – 18,81 milliards USD9. Tchad – 18,69 milliards USD10. République du Congo – 15,50 milliards USD11. Guinée équatoriale – 10,70 milliards USD12. Togo – 9,83 milliards USD13. République centrafricaine – 2,81 milliards USD14. Guinée-Bissau – 2,15 milliards USD
Un classement révélateur des dynamiques régionales
Ce classement met en lumière les écarts importants entre les économies de la zone CFA, reflétant des réalités contrastées sur le plan des ressources, de la gouvernance et de la stabilité politique. Toutefois, plusieurs pays montrent des signes d’émergence, portés par des politiques économiques réformatrices et une meilleure gestion macroéconomique.La performance du Cameroun témoigne d’une volonté de renforcer son rôle de moteur économique en Afrique centrale. Les réformes engagées, alliées à une volonté de diversification, pourraient lui permettre de réduire encore l’écart avec la Côte d’Ivoire dans les années à venir.
