Le gouvernement camerounais revoit le système de subvention des entreprises publiques du secteur agricole afin d’améliorer leur performance et de combler le déficit de production alimentaire dans le pays.
Le Cameroun fait face à un déficit de production alimentaire, avec une demande nationale croissante dépassant la capacité de production des denrées telles que le riz, le maïs, l’huile de palme, le mil, le sorgho, etc. Les importations sont utilisées pour combler cette lacune pourtant elles creusent le déficit de la balance commerciale du pays.
Le plan de relance préconise le développement structurel des filières agricoles concernées, proposant la mise en place d’un mécanisme visant à rendre les entreprises agricoles du secteur public (Semry, Unvda, Office Céréalier, Mirap) plus compétitives. Le remplacement du système de subventions par des fonds revolving également appelé crédit renouvelable,est suggéré pour assurer un retour sur investissement et l’autonomisation de ces entités.
Le crédit revolving, consiste en une réserve d’argent ou de crédit utilisable par l’entreprise à tout moment. Ce type de financement est remboursable de manière flexible, avec des échéances comprenant les intérêts et le capital emprunté. La création de fonds revolving au sein de ces entreprises publiques devrait contribuer à améliorer leur performance et augmenter la production et la disponibilité des produits locaux sur les marchés.
En somme, la réforme du système de subvention des entreprises publiques du secteur agricole au Cameroun vise à améliorer la performance des entités concernées et à combler le déficit de production alimentaire, en favorisant le développement structurel des filières agricoles.