GABON: DES PATIENTS ATTEINTS D’INSUFFISANCE RÉNALE PRIS EN CHARGE

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L’État gabonais a récemment annoncé, ce lundi, la prise en charge à 100% des patients souffrant d’insuffisance rénale. Cette gratuité entrera en vigueur dès le mois d’avril 2024.

Le chef de l’État vise à offrir des soins de qualité à des coûts aussi bas que possible aux populations de Port-Gentil et du Gabon dans son ensemble, a annoncé le Dr Jonas Mboumba, directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie.

Chaque année au Gabon, un grand nombre de personnes décèdent prématurément de l’insuffisance rénale chronique et des complications cardiovasculaires qui en découlent, en raison d’un diagnostic tardif. Pourtant, même si les maladies rénales sont souvent silencieuses, elles peuvent être détectées et leur progression ralentie, voire stoppée, par des médicaments et des règles hygiéno-diététiques simples.

Après l’annonce du chef de l’État, le Pr Adrien Mougougou, ministre de la santé, a déclaré que son ministère avait l’intention de poursuivre ses efforts pour améliorer la qualité du personnel médical en affectant des néphrologues et en organisant une formation médicale continue.

Notons que les causes de cette maladie sont légions: l’alimentation déséquilibrée, le mode de vie et la sédentarité sont des facteurs aggravants qui augmentent le nombre de patients souffrant de diabète ou d’hypertension artérielle. Une situation qui entraîne également une augmentation des cas d’insuffisance rénale. Et pour mieux lutter contre cette maladie qui fait des ravages dans le pays, les autorités devraient selon les médecins consacrer davantage de campagnes de sensibilisation afin de maintenir une bonne santé rénale pour tous.

La vision du chef de l’État le général Olingi Nguema consiste à faire face à l’inattendu en soutenant les plus vulnérables, et en développant des campagnes d’information et de prévention des maladies rénales.  Le déploiement de cette mesure sur le terrain sera assuré par les autorités du ministère de la santé, des finances et de l’économie.

Ils prévoient de progressivement mettre en place des services de néphrologie dans tout le pays, de renforcer les capacités des centres publics, de créer des centres d’hémodialyse dans les centres médicaux régionaux, de résoudre les problèmes d’approvisionnement en consommables, d’acquérir plusieurs osmoseurs, et enfin d’améliorer les moyens de transport médicaux.

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