Au Mali, le nombre de décès dus aux inondations s’élève désormais à 84. D’après un récent rapport du Comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes, publié durant le week-end du 19 octobre, près de 350 000 personnes sont officiellement recensées comme victimes, tandis que les prévisions météorologiques continuent d’inspirer des inquiétudes.
Le bilan des autorités maliennes fait état de 84 morts, 153 blessés, et 349 889 personnes touchées par les inondations. Le comité de crise précise que les opérations de secours, d’évacuation et de sécurisation des populations se poursuivent, tout comme la distribution de vivres et d’autres formes d’assistance aux sinistrés.
Les équipes d’intervention rapide de la Protection civile ont été renforcées, les travaux de nettoyage des caniveaux et des systèmes de drainage se poursuivent, et des travaux d’urgence ont été entrepris pour réparer les routes endommagées. Parmi les régions les plus affectées, on trouve Bamako, Ségou et Gao, mais l’ensemble du pays est touché.
État de « catastrophe nationale », les risques persistent malgré les efforts internationaux
Depuis fin août, les autorités de transition ont déclaré un état de « catastrophe nationale ». La rentrée scolaire, initialement prévue pour le 1er octobre, a été repoussée au 4 novembre. Toutefois, de nombreuses familles dont les habitations ont été détruites occupent encore des écoles. Plusieurs partenaires internationaux, notamment les Nations unies, l’Union européenne, le Canada, et les États-Unis, ont apporté leur soutien financier. La Chine, de son côté, a offert des dons alimentaires.
« Les risques d’inondations persistent » Les organisations paysannes du Mali demandent l’activation du Fonds national des risques et des calamités agricoles afin de venir en aide aux nombreux agriculteurs ayant perdu leurs récoltes ou risquant de les perdre.
Bien que la saison des pluies soit censée se terminer à la fin du mois d’octobre, le comité de gestion des crises avertit que « les risques d’inondations persistent en raison d’orages isolés ». D’importantes quantités de pluie sont attendues dans diverses zones du pays, et « la montée des eaux le long des fleuves Sénégal, Niger et Bani se poursuit ».
