Après la Renaissance et Vikings, cap sur la découverte de Bagdad au IXe siècle pour les profanes d’Assassin’s Creed, qui est sorti jeudi dernier et sur lequel compte l’éditeur français Ubisoft pour se relancer après une année sabbatique.
Ubisoft effectue avec Assassin’s Creed Mirage, un retour fracassant au Moyen-Orient. Dans le cas présent, c’est la capitale d’Iraq, Bagdad, qui est mise en avant plutôt que Damas et Jérusalem.
Pour la circonstance, la ministre de la Culture française, Rima Abdul Malak, s’est déplacée dans les studios d’Ubisoft à Bordeaux, où ce dernier opus a été développé.
« Un de mes enjeux est de féminiser davantage cette industrie » qui emploie quelque 10.000 personnes en France”, a déclaré Mme Abdul Malak.
« Ubisoft est passé de 12% à 22% de femmes, c’est un bon progrès mais ce n’est encore que 22%« , a-t-elle dit.
Grâce à une astuce scénaristique, « Assassin’s Creed » propose aux challengers, chaque fois, de se noyer dans une nouvelle époque de l’Histoire, à travers une machine capable de faire voyager l’instigateur à travers l’ADN de ses ancêtres, offrant un potentiel infini de manigances.
La sortie de ce nouveau « blockbuster » est capitale pour Ubisoft, pataugeant dans une crise aux multiples facettes ces dernières années, notamment sur le plan financier. Ubisoft avait déclaré en mai avoir chaviré de son exercice annuel décalé 2022-2023, avec une perte nette de 494,2 millions d’euros.
Créée en 2007, la saga Assassin’s Creed avec pour personnage principal Bassim, un habile voleur à la tire aux visions cauchemardesques, est l’un des jeux vidéo les plus populaires de ces quinze dernières années, avec plus de 200 millions d’exemplaires vendus dans le monde.
Le dernier opus, sorti en 2020, avait outrepassé le cap du « milliard d’euros de revenus », selon Yves Guillemot, le patron d’Ubisoft.
Trois ans après, l’impatience des fans à travers le monde avait battu son comble, jusqu’à jeudi, et le lancement officiel de Mirage, dont la sortie était initialement prévue pour fin 2022.