La rivalité culturelle entre l’Algérie et le Maroc ressurgit autour de la gandoura et de la melhfa. Les deux pays se disputent l’inscription de ces vêtements traditionnels au patrimoine mondial de l’UNESCO, chacun revendique leur origine et leur préservation.

La gandoura, une tunique ample et confortable, et la melhfa, un voile traditionnel porté par les femmes, sont des éléments vestimentaires profondément enracinés dans la culture algérienne.
Ces vêtements ne sont pas seulement des pièces de tissu; ils incarnent des siècles d’histoire, de traditions et de savoir-faire transmis de génération en génération. En cherchant à les inscrire au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Algérie veut s’assurer que ces symboles culturels soient reconnus et protégés à l’échelle internationale.

Les tensions entre l’Algérie et le Maroc sur le patrimoine culturel sont récurrentes. Les deux pays se disputent constamment la paternité de divers éléments culturels. Chaque nation voit ces revendications comme un moyen de renforcer son identité nationale et son influence internationale.
Le Maroc conteste l’initiative algérienne, affirmant que la gandoura et la melhfa font aussi partie de son patrimoine culturel. Selon le Maroc, ces vêtements traditionnels sont partagés et valorisés par les deux nations, et ne devraient pas être exclusifs à une seule.

Alors que l’Algérie avance sa candidature auprès de l’UNESCO, la controverse avec le Maroc souligne les défis de préserver un patrimoine immatériel partagé. La reconnaissance mondiale de la gandoura et de la melhfa pourrait enrichir l’appréciation culturelle de l’Afrique du Nord, mais nécessitera une coopération et un dialogue renforcés entre les nations pour célébrer cet héritage commun.