Octobre Rose: un mois pour lutter contre le cancer du sein

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À l’occasion d’octobre rose, mois dédié à la lutte contre le cancer du sein, nous parlons de ce cancer, le plus fréquent chez la femme. Près d’une femme sur 12 développe un cancer du sein dans sa vie, d’après l’OMS. Maladie multifactorielle, le cancer du sein est particulièrement présent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Une femme sur dix, dans sa vie sera touchée par un cancer du sein. Ce qui fait de lui le cancer le plus diagnostiqué chez la femme. Comme chaque année,  baptisé « Octobre Rose » ce mois est dédié à la prévention contre le cancer du sein. Quand il est diagnostiqué suffisamment tôt, ce cancer a, dans la majorité des cas, un bon pronostic, avec une amélioration notable des taux de survie. Cependant, son incidence augmente depuis plusieurs années, notamment chez les plus jeunes femmes.

Ce cancer  est le résultat d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Plus de 60 000 cas ont été détectés cette année. Alors beaucoup de spécialistes s’interrogent : faut-il revoir le dépistage organisé du cancer du sein ?

L’an dernier, la Commission européenne a recommandé d’élargir le public concerné en abaissant à 45 ans l’âge à partir duquel les femmes sont éligibles à un dépistage organisé. Mais plutôt que de retenir un critère d’âge (attention à l’accumulation de l’exposition aux rayons X qui peut engendrer un cancer), l’idée de s’orienter vers un dépistage basé sur le risque individuel fait son chemin. Une étude clinique internationale dans l’objectif d’évaluer l’efficacité et la faisabilité d’un tel dépistage personnalisé est en cours, auprès de 53 000 femmes âgées de 40 à 70 ans.

Aujourd’hui, une mammographie gratuite est proposée tous les deux ans aux femmes entre 50 et 74 ans. Avec des risques différents en fonction des cas. Désormais, tout le monde le sait, certaines causes sont évitables, comme la sédentarité, l’obésité, le tabagisme ou la consommation d’alcool. Et la détection précoce augmente les chances de guérison.

Il serait aussi pertinent d’inciter les réfractaires à prendre rendez-vous. Selon un sondage de la Ligue contre le cancer, 12 % des femmes âgées de 50 à 74 ans n’ont jamais effectué un dépistage contre le cancer du sein, soit un million de femmes.

 Une prise en charge précoce permet pourtant d’en guérir dans 99% des cas.

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