OUSMANE SONKO EN MISSION À BAMAKO .

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Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est arrivé au Mali ce lundi 12 août 2024 pour une visite officielle de travail, comme l’a rapporté la télévision nationale malienne. À son arrivée à l’aéroport international Président MODIBO KEITA SENOU de Bamako, il a été accueilli par son homologue malien, le Dr CHOGUEL KOKALLA MAÏGA.

OUSMANE SONKO accueilli à l’aéroport par le Dr CHOGUEL KOKALLA MAÏGA.

Les deux dirigeants ont tenu une première rencontre au salon d’honneur de l’aéroport, marquant le début d’une série d’échanges visant à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. Le programme de la visite de M. SONKO inclut également une rencontre avec le chef de l’État malien, le colonel ASSIMI GOÏTA , Président de la Transition.

Cette visite intervient dans un contexte régional complexe, marqué par des défis sécuritaires et politiques en Afrique de l’Ouest. Les discussions entre les dirigeants sénégalais et maliens devraient aborder divers sujets, allant de la coopération économique aux enjeux de sécurité régionale.

Sur le plan diplomatique, le Sénégal a récemment plaidé en faveur du retour du Mali, du Niger et du Burkina Faso au sein de la CEDEAO, organisation dont ces trois pays se sont retirés le 28 janvier dernier. Ces États, critiquant l’instrumentalisation de l’institution régionale par des puissances étrangères comme la France, ont fondé la Confédération des États du Sahel le 6 juillet.

La ville de Bamako.

Après avoir séjourné au Mali et au Burkina Faso le 30 mai pour promouvoir l’unité régionale, BASSIROU DIOMAYE FAYE a été nommé facilitateur par la CEDEAO le 7 juillet pour mener des négociations avec ces trois pays sahéliens.

Lors de la réception du vice-président gambien, MUHAMMAD B.S. JALLOW, à Dakar le 5 août, M. SONKO a saisi l’occasion pour encourager les trois États en conflit avec la CEDEAO à reconsidérer leur position, afin de préserver les progrès réalisés au cours des cinquante dernières années. Il a souligné que « nos nations, prises individuellement, ont peu de chances de réussir le grand bond en avant attendu depuis longtemps par nos peuples ».

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