PARALYMPIQUES 2024 – ARLETTE FOKOA, UNE ICÔNE DE PERSÉVÉRANCE

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Arlette Mawe Fokoa, lanceuse de disque camerounaise, a fait ses débuts aux Jeux Paralympiques ce samedi 31 août 2024. Pour la première fois, elle se retrouvait face à l’élite mondiale dans la catégorie F56, une expérience qui s’est révélée aussi révélatrice que difficile.

Sous le ciel parisien, Arlette Fokoa a dû se confronter à une réalité qu’elle n’avait que peu imaginée. Avec un lancer de 23,94 mètres, bien en deçà de son record personnel de 25,94 mètres, la Camerounaise a terminé la finale à la 11e place sur 12 participants. L’écart avec le record olympique, détenu par la double championne algérienne Nassima Saifi avec 35,66 mètres, était flagrant.

Dans les couloirs du Stade de France, la déception était palpable. Arlette Fokoa, dont le visage trahissait la fatigue et la frustration, a pris le temps d’analyser sa performance. « Je suis venue ici avec l’objectif de battre mon propre record, mais le niveau est vraiment élevé. Les Jeux Paralympiques sont une autre dimension par rapport aux championnats du monde », confie-t-elle avec une sincérité touchante. « Il faut être préparé mentalement et physiquement. Le haut niveau exige bien plus que de simples entraînements ».

Malgré cet échec relatif, l’athlète reste résolue. Vivant et s’entraînant à Yaoundé, Arlette Fokoa doit jongler entre ses multiples emplois : agricultrice, commerçante, et éleveuse. « Faire du sport en Afrique est un défi quotidien. Je dois souvent trouver des moyens pour financer mes déplacements et subvenir à mes besoins », explique-t-elle.

Arlette voit au-delà de la déception. Son rêve est de participer aux Jeux Paralympiques de Los Angeles en 2028. « Je sais que je dois continuer à travailler dur, améliorer ma technique et renforcer ma préparation. Chaque compétition est une leçon. Je suis reconnaissante pour ce que j’ai appris ici », ajoute-t-elle.

Son parcours est marqué par une détermination remarquable. Malgré les obstacles, Arlette Fokoa reste déterminée à faire avancer sa carrière et à représenter dignement le Cameroun sur la scène internationale. « Ce n’est que le début. Je suis prête à relever de nouveaux défis », conclut-elle avec espoir.

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