Le 26 juillet 2025, ce ne sera pas un simple événement sportif. Ce sera un frisson collectif. Une montée d’adrénaline à l’échelle du continent. PFL Africa, première ligue panafricaine de MMA, entre en scène et avec elle, une nouvelle page de l’histoire des sports de combat africains s’ouvre. À sa tête : Francis Ngannou, ancien champion du monde des poids lourds, aujourd’hui bâtisseur d’un rêve enraciné sur son propre sol.

Un ring africain, des rêves africains
À mesure que les projecteurs s’allumeront dans la GrandWest Arena du Cap, les regards convergeront vers une réalité jusqu’ici inédite : des athlètes africains, venus de 14 nations, se mesureront dans une compétition taillée pour eux, pensée par l’un des leurs, et portée par une ambition sans frontière.
32 combattants, deux catégories (poids lourds et poids coq), des éliminations directes et au bout, la promesse de sacrer les premiers champions africains de la PFL.
Mais au-delà de la ceinture et des honneurs, il s’agit d’un combat pour la visibilité, pour la reconnaissance d’un vivier de talents trop souvent négligés ou exportés. Francis Ngannou ne l’a jamais caché : ce projet est une revanche contre l’effacement, une manière de tendre la main à tous ceux qui, comme lui, ont grandi avec plus de volonté que de moyens.
L’Afrique monte sur le toit du MMA
À l’image de l’UFC, la PFL (Professional Fighters League) se veut un géant de l’entertainment sportif. Et avec PFL Africa, elle entend transformer l’Afrique en nouveau pôle stratégique du MMA mondial. Le tournoi inaugural sera retransmis sur Canal+, SuperSport, et la plateforme CFM, avec une production de niveau international.
Cette vitrine offre bien plus qu’un simple spectacle : elle expose le monde à la puissance brute, à la discipline, à la résilience de toute une génération d’athlètes africains formés parfois dans l’ombre, mais dotés d’une rage de vaincre inégalée. Pour eux, chaque combat est aussi personnel que collectif.
Francis Ngannou, de l’octogone au trône
L’histoire de PFL Africa est aussi celle d’un homme qui refuse de tourner le dos à ses racines. De Batié à Las Vegas, Francis Ngannou a arraché son destin. Aujourd’hui, il revient en président, en mentor, en bâtisseur. Sa mission : offrir une structure solide, équitable et panafricaine aux futurs champions.
« Le MMA ne doit plus être un rêve d’Occident », a-t-il récemment confié. « Il doit devenir une opportunité concrète ici, chez nous. » PFL Africa incarne donc un changement de paradigme, un retour de la lumière sur des territoires longtemps dans l’ombre du sport mondial.
Un tournoi, un tremplin, une révolution
Le 26 juillet ne sera que le début. Derrière la cage, il y a une vision à long terme : formation locale, encadrement médical, gestion des carrières, développement d’infrastructures… PFL Africa se veut un écosystème, pas juste une ligue.
Et à mesure que les coups pleuvront dans l’octogone, c’est tout un continent qui se lèvera avec eux. Parce que pour la première fois, l’Afrique n’est pas seulement le berceau des champions, elle devient leur scène principale.