Le 28 août 2024, le procureur de la République à Brazzaville a présenté à la presse quinze individus accusés d’association de malfaiteurs, de faux et d’usage de faux passeports. Parmi eux figurent douze ressortissants camerounais et trois Congolais.
L’enquête, menée par la Centrale d’intelligence et de documentation de Brazzaville (CID), a mis en lumière l’existence d’un réseau criminel spécialisé dans la délivrance frauduleuse de passeports congolais à des étrangers. Suite à cette enquête, les douze Camerounais et trois Congolais ont été interpellés et déférés devant le procureur pour répondre de leurs actes.
Selon ANDRÉ OKA NGAKOLA , procureur de la République, la gravité des faits est telle que les accusés seront jugés conformément à l’article 55 du Code de procédure pénale ainsi qu’aux articles 153, 265, 266, et 267 du Code pénal du Congo
Cette affaire s’inscrit dans un cadre plus large de lutte contre la fraude documentaire au Congo, rappelant notamment une affaire similaire survenue le 5 juillet 2023, où plusieurs fonctionnaires et civils avaient été condamnés pour corruption et faux en écriture publique.