Tony Parker, ancien meneur des San Antonio Spurs et quadruple champion NBA, s’est lancé un nouveau défi: offrir aux jeunes de la République Démocratique du Congo (RDC) des opportunités de développement dans le sport. De passage en RDC, il a partagé ses ambitions et les raisons qui l’ont poussé à s’investir dans ce pays d’Afrique centrale.
Tony Parker a toujours cherché à redonner ce que le sport lui a apporté. C’est dans cet esprit qu’il a fondé une académie en France et acquis des équipes professionnelles de basket, tant féminines que masculines. Ce lien avec la RDC s’est renforcé à travers des joueurs comme Charles Kahudi et Dominique Malonga, tous deux originaires du Congo et qui évoluent sous ses couleurs à l’ASVEL. Convaincu du potentiel sportif du pays, Parker a pris l’initiative de rencontrer le président Félix Tshisekedi pour discuter des moyens d’apporter expertise et encadrement aux jeunes sportifs congolais.
« Beaucoup de jeunes m’ont fait savoir qu’ils n’avaient besoin que d’une plateforme pour s’exprimer, » explique Parker. « Avec mon équipe, nous voulons leur donner les outils pour viser les plus hauts niveaux. »
Le président Tshisekedi, grand amateur de sport, a accueilli favorablement les propositions de Parker. Ensemble, ils ont discuté de la manière dont le sport peut devenir un vecteur de développement pour les jeunes congolais. Cependant, Tony Parker insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un projet ponctuel. « Je ne veux pas d’un simple coup médiatique. Je veux construire quelque chose qui dure. »
Pour lui, l’important est de développer des infrastructures et des programmes qui permettront aux jeunes de s’épanouir sur le long terme, que ce soit dans le basketball, le football, ou d’autres disciplines comme le volleyball et le judo, où le Congo a aussi du potentiel.
Au-delà du sport, Tony Parker voit en la RDC un pays riche de sa culture, notamment musicale. Grand amateur de musique, il reconnait l’influence des artistes congolais en France, citant des stars comme GIMS, Dadju ou encore Hiro. Parker rêve déjà d’un festival musical au cœur de Kinshasa, où sport et culture se mêleraient pour offrir aux jeunes non seulement des opportunités sportives, mais aussi culturelles.
Interrogé sur la possibilité de devenir un ambassadeur de la paix dans un pays marqué par des décennies de conflits, Tony Parker reste prudent. « C’est ma première fois en RDC, je veux d’abord en apprendre plus sur l’histoire du pays. » Pour l’instant, il préfère se concentrer sur le sport, qu’il voit comme un moyen de rassembler et d’unir. « Le sport a le pouvoir de réunir les gens, c’est là que je veux concentrer mon énergie. »
Avec son engagement, Tony Parker espère laisser une empreinte durable en RDC. Son objectif est clair : aider les jeunes à rêver grand et leur donner les moyens de concrétiser leurs aspirations. Alors que la NBA et d’autres acteurs multiplient les initiatives sur le continent africain, l’ancien champion voit en la RDC une terre pleine de potentiel, prête à accueillir les futurs grands champions.
