Le président de la république Carlos Vila Nova, a limogé hier 6 janvier 2025 le gouvernement XVIII par décret présidentiel pour incapacité de répondre aux défis économiques et sociaux qui frappent le pays depuis quelques années. Cette décision, conforme aux exigences de la Constitution, survient après plusieurs mois de mécontentement populaire et de critiques sur l’inefficacité de l’administration en place.
Le décret N° 01/2025 souligne que le gouvernement en place, dirigé par le Premier ministre et Chef du Gouvernement, a démontré une incapacité répétée à trouver des solutions aux problèmes socio-économiques majeurs affectant le pays. Cette défaillance s’est accompagnée de fréquentes absences du Premier ministre, exacerbant les difficultés administratives et créant des préjudices visibles tant pour l’État que pour la population.
Les mesures prises
Selon la constitution, le Président de la République a autorité à instruire la nomination d’ un Premier ministre par intérim, chargé de conduire la transition gouvernementale. En outre, le Parti Action Démocratique Indépendant (ADI), ayant remporté les élections législatives récentes, est désormais chargé de désigner un nouveau Premier ministre dans les 72 heures suivant le décret.
Ce limogeage du gouvernement et l’urgence d’une nouvelle nomination témoignent d’une volonté forte de redresser la situation administrative et politique du pays. Le décret présidentiel entre en vigueur dès sa publication, signalant ainsi un tournant décisif dans la gestion des affaires publiques de São Tomé et Príncipe.
Cette décision aura des répercussions significatives sur la vie politique du pays et sera surveillée de près par les observateurs locaux et internationaux, qui attendent désormais des actions concrètes pour restaurer la confiance de la population et renforcer les institutions étatiques.
Le climat politique actuel à São Tomé et Príncipe est tendu, avec des attentes élevées concernant la capacité du futur gouvernement à apporter des réponses efficaces aux problèmes de développement et à la gestion des ressources du pays. L’ADI, en particulier, se retrouve dans une position clé pour redonner un élan à la gouvernance du pays et prouver sa capacité à remplir les fonctions essentielles pour le bien-être du peuple.
Le pays espère une transition rapide et harmonieuse qui permettra d’ouvrir la voie à un nouveau chapitre politique, plus stable et réactif face aux défis actuels.