SÉNÉGAL – PRÉSIDENCE : QUE RETENIR DES 100 JOURS DE BASSIROU DIOMAYE FAYE

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Ce 10 juillet 2014 a marqué les 100 jours de gouvernance du Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye.

Après avoir prêté serment le 2 Avril 2024, au Centre des expositions de la ville de Diamniadio, il est devenu le 5e Président du Sénégal. Il a dès lors commencé son mandat avec un lot d’attentes de la part de la population sénégalaise. 100 jours après, que peut-on retenir ?

Dès le début de sa campagne électorale, Bassirou Diomaye Faye avait promis de s’attaquer résolument à plusieurs fronts cruciaux pour les Sénégalais. Parmi ces priorités figuraient la lutte contre la cherté de la vie, l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens et la réforme du système judiciaire pour promouvoir la démocratie et les libertés individuelles. Ces engagements ont été au cœur de son programme politique, suscitant à la fois espoir et scepticisme au sein de l’électorat.

Durant ces cent jours, le président Faye a lancé plusieurs initiatives marquantes. Parmi celles-ci, la réduction des prix des denrées de base a été une des mesures les plus attendues et discutées. Cette action visait à alléger le fardeau économique des ménages sénégalais face à une inflation persistante. De même, des efforts significatifs ont été déployés pour renforcer la transparence et l’efficacité du gouvernement, notamment par la lutte contre la corruption et la promotion d’une gouvernance plus responsable et inclusive.

Cependant, le chemin n’a pas été sans embûches. La réalisation des promesses électorales dans un laps de temps relativement court a rencontré des résistances et des défis inhérents à la nature même de la gouvernance. Les attentes élevées de la population et les pressions politiques ont parfois entravé la mise en œuvre rapide et efficace des réformes envisagées. En conclusion, les cent premiers jours de Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal ont été caractérisés par des efforts substantiels pour tenir ses promesses de campagne. Alors que le pays avance vers l’avenir, la population reste en attente des développements à venir, dans l’espoir que les aspirations initiales se traduiront par une amélioration tangible de la qualité de vie et de la gouvernance nationale.

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