TAEKWONDO – JEAN MARC YACÉ RENVERSE LES DISSIDENTS

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La Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) est en proie à une crise interne qui a pris une tournure judiciaire. Le vendredi 8 novembre 2024, Boubacar Coulibaly, vice-président chargé des affaires juridiques et président de la Commission d’Éthique, de Règlement et de Discipline (CERD), a tenu une conférence de presse au siège de la Fédération pour exposer les récentes décisions de justice, renforçant la légitimité du président en poste, Jean Marc Yacé.

La justice tranche en faveur de Jean Marc Yacé.

Ce conflit a éclaté avec une tentative de destitution orchestrée par un groupe dissident lors d’une réunion tenue le 19 octobre 2024. Cette assemblée, qui se voulait « extraordinaire », n’a pas respecté les règles de convocation stipulées par les statuts de la Fédération, comme l’a souligné Coulibaly. Il a dénoncé cette rencontre comme une simple « réunion d’amis » sans base légale, étant donné qu’elle n’avait été ni initiée par le président de la FITKD ni validée par les deux tiers des membres du comité directeur, conformément aux exigences de l’article 20 des statuts de la Fédération.

Face à cette situation, le camp de Jean Marc Yacé a réagi en engageant trois actions judiciaires : une annulation de l’assemblée, un référé en suspension des résolutions issues de cette réunion, et des plaintes pénales contre les instigateurs. Le 5 novembre 2024, le verdict est tombé en faveur de Jean Marc Yacé, la juridiction reconnaissant sa légitimité en tant que président de la FITKD et suspendant les résolutions adoptées par les dissidents.

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Le vice-président Coulibaly a précisé les règles strictes régissant la tenue d’une assemblée générale extraordinaire à la FITKD.

Le conflit a également vu la fermeture temporaire des locaux de la FITKD par le CSCTIKAO. Toutefois, la Fédération a obtenu leur réouverture le 7 novembre 2024, permettant la reprise des activités en vue des compétitions internationales à venir.

Durant la conférence, Boubacar Coulibaly a salué le soutien des maîtres de salle et des membres fidèles à la Fédération, tout en appelant à l’unité, au respect des textes et aux valeurs fondamentales du taekwondo. Cette victoire juridique, bien que décisive, souligne une crise encore présente au sein de la Fédération, laissant entrevoir de nouvelles batailles sur le chemin de la stabilité.

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