La secte islamique Boko HARAM a tué 17 soldats au cours d’une attaque perpétrée le week-end dernier dans l’ouest du pays.
Le Chef de l’Etat tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno s’est rendu dans la province du Lac où une position des forces de défense et de sécurité a été attaquée par des assaillants de Boko-Haram.
L’émotion est encore vive depuis dimanche soir à la suite de l’annonce de ce massacre par le porte-parole de l’armée tchadienne, le général Issakh Acheikh. L’attaque a eu lieu samedi et a fait 96 morts parmi les assaillants dans l’ouest du pays, fait savoir le porte-parole sans toutefois apporter d’autres explications.
Une attaque de plus, car au moins 40 autres soldats tchadiens avaient été tués dans leur base le 29 Octobre dernier, selon un communiqué de la présidence. Une situation qui avait poussé le chef de l’état à ordonné une contre-mission pour retrouver les ordonné une contre-mission pour retrouver les coupable, puis soldé par un deuil national de trois jours.
Depuis près de 8 ans la secte cherche à établir une loi islamique dans le dans le nord-est du Nigeria s’opposant à l’éducation occidentale. La révolte s’est répandue dans d’autres pays africains (Cameroun, Niger…) Pour imposer leur idéologie, le groupe Boko Haram multiplie les attaques dans les pays du Bassin du lac Tchad.