Samedi le 25 Novembre 2023, sur l’ensemble du territoire tchadien, une campagne de coalition pour le referendum constitutionnel a démarré. L’objectif majeur de cette initiative gouvernementale, est de permettre aux différentes tendances politiques d’échanger avec les populations sur le choix de la forme de l’Etat.
Lors du lancement de cette campagne baptisée ‘’la coalition pour le OUI’’, le Premier ministre Saleh Kebzabo principal meneur de l’initiative, à encourager l’assemblé à propager ‘’les valeurs d’un Etat unitaire fortement décentralisé’’.
Le chef du gouvernement mets tout en œuvre pour convaincre un grand nombre de partis politique à voter en faveur du « OUI ».
D’autre part, les partisans d’un État fédéral multiplient les arguments encourageant les populations à voter activement pour un ‘’NON’’.
Ils mettent en avant le fait que la nouvelle constitution proposée par le gouvernement n’est en rien différente de la précédente, qui consacrait déjà d’importants pouvoirs aux chef de l’État.
Selon certains observateurs internationaux et politologue avisés, pour la plupart appartenant à la société civile tchadienne ; au-delà de cette farouche opposition, le vote initié dessine plutôt une forme de plébiscite.
Cette réalité des faits est d’autant plus choquante que pathétique selon le camp de l’opposition qui s’appuie sur le manque d’intérêt profond que les tchadiens accordent à ce qu’ils qualifient de « mascarade politique ».
Ce lundi 27 Novembre, seulement 2 millions de tchadiens à peine se sentent concerné par ce referendum alors que ce pays d’Afrique centrale compte plus de 18 millions d’habitants.
Pendant que les deux camps multiplient les initiatives pour convaincre le maximum possible de votant à leur cause, les populations cependant se demandent dans les coulisse à quand la fin de la transition menée par le Général Mahamat Idriss Itno Déby, après 30 années de règne de son père ?